Aujourd’hui je réponds à une question qui me semble essentielle. Cette question m’a été posée la semaine dernière dans le challenge confiance en soi et c’est également quelque chose qu’on me demande régulièrement en consultation.
La question, c’est la suivante : “Comment réussir à faire le premier pas vers un changement pour qu’il soit vraiment significatif, car c’est toujours celui sur lequel je bloque ?”
Dans ces moments-là, si tu procrastines, si tu as du mal à t’y mettre ou à continuer tes efforts, déjà, il est important d’aller regarder les freins. Qu’est-ce qui bloque ? Qu’est-ce qui fait que tu n’arrives pas à faire ce premier pas ?
Bien souvent, soit le premier pas est trop grand et donc c’est démotivant d’avance, soit il te manque la vision moyen-long terme, c’est-à-dire pourquoi tu vas faire ce changement, pourquoi est-ce que tu vas faire ce premier pas, et qu’est-ce que ça va t’apporter comme positif, comme bienfait, comme avantage dans les semaines, les mois, voire les années à venir ?
Souvent, notre cerveau se concentre sur l’effort que l’on a à faire pour poser ce premier pas, et on oublie pourquoi on le fait. On n’est pas connecté à ça, et notre cerveau, lui, ne veut pas fournir d’efforts, il veut juste nous ramener dans notre zone de confort et de sécurité, dans nos bonnes petites habitudes.
- Fixer un objectif
Premièrement, j’aimerais t’inviter à fixer ton objectif. Qu’est-ce que tu souhaites changer ou désirer ? Est-ce que c’est poser plus de limites ? Est-ce que c’est oser t’exprimer quand tu en ressens le besoin, de partager tes émotions ou tes opinions ? Est-ce que c’est oser prendre des risques et te lancer dans de nouveaux projets qui te font vibrer ?
Et en fonction de cet objectif, je vais t’inviter à commencer tout petit. Parce que souvent, on se fixe des premiers pas beaucoup trop grands.
Par exemple, si tu veux te mettre à la course à pied, tu te dis « allez, j’y vais pour 5 km ». Sauf qu’au bout de 500 m, tu as un point de côté, mal aux articulations, etc. Et donc tu te sens en échec. Et tu n’as donc plus du tout envie de retourner courir.
Si tu veux te mettre à la course à pied, commence juste par mettre ta tenue de sport chez toi. Ce n’est pas grave si tu passes une heure à faire le ménage en tenue de sport, mais tu auras fait ce premier pas. Et puis, la fois d’après, tu mets ta tenue de sport, tu ouvres ta porte, et puis tu vas marcher 10 minutes. Et la fois d’après, tu mets ta tenue de sport, tu vas marcher 5 minutes, tu fais une minute de course, 5 minutes de marche et une minute de course. Et comme tu seras dans une énergie de croissance, de propulsion, tu auras envie d’y retourner. Cela est valable pour tous tes autres objectifs.
Si tu veux commencer à dire non ou à mettre des limites, bien évidemment, tu ne vas pas commencer par le faire avec, par exemple, ton père, de qui tu as peur parce que tu as été terrorisé quand tu étais petite. Ni par ton patron tyrannique.
Tu vas commencer par dire à ton chéri, “Non, ce soir je n’ai pas envie de manger des pâtes, j’ai envie de faire cuire du riz.” Ça peut peut-être te paraître bête ce que je suis en train de dire, mais c’est important de commencer petit et de fixer ses petits pas là, en rapport avec tes plus grands objectifs.
Bien souvent, on est trop exigeant envers nous-mêmes. On se fixe des objectifs beaucoup trop hauts, inatteignables, et du coup, on n’avance pas. C’est démotivant, c’est démoralisant. On n’a même pas envie d’y aller parce que c’est comme si tu imaginais faire une randonnée sur une montagne à 600 mètres de dénivelé. Tu es fatigué avant de partir. Par contre, si tu t’en vas faire une petite marche, ça te semble faisable, puis en y allant, tu auras peut-être la motivation de faire plus.
L’image qui me vient, c’est soit tu as une grosse montagne devant toi, soit tu as dix petites montagnes que tu vas gravir les unes après les autres. Comme tu auras l’entraînement de gravir les petites montagnes, au bout d’un moment, tu pourras gravir la grosse montagne.
Et ça va se faire naturellement, mais on doit remettre de la conscience sur ce qu’on veut, pourquoi on le veut, comment sera notre vie quand on aura atteint ces objectifs-là. Ensuite, on veut miser petit, et ce qui va compter, c’est la régularité de tes efforts.
- Regarder si tu as des blocages inconscients
Ensuite, il est important d’aller regarder s’il y a des blocages inconscients dans le fait d’aller faire ce premier petit pas.
Par exemple, tu as peut-être envie de rencontrer un nouvel amoureux ou une nouvelle amoureuse, mais en même temps, tu as beaucoup souffert en amour, et donc ce premier pas d’aller faire de nouvelles sorties à la rencontre de nouvelles personnes, c’est juste pas possible parce que derrière, en blocage inconscient, tu as peur de souffrir à nouveau. Et c’est important d’aller regarder son histoire, ses croyances limitantes, les blocages qui se sont construits à travers le temps et à travers les expériences, mais parfois, c’est dur de le faire toute seule.
- Être bien entouré
Ce qui m’amène à mon point suivant, l’importance d’être bien entouré. Ton environnement va être capital dans ta réussite.
On le sait très bien, si on va à la salle de sport ou à la course à pied et qu’on a une copine qui est hyper motivée, ça va être beaucoup plus facile. Si on a un environnement qui soutient notre croissance personnelle, qui accepte d’écouter nos limites, alors ça va être plus facile.
Par moment, on ne peut pas faire les choses toutes seules, on peut avoir besoin de l’aide de notre environnement, de notre entourage, mais aussi avoir besoin de l’aide d’un professionnel.
Si, à un moment donné, tout ce que tu as essayé n’a pas fonctionné toute seule, c’est que tu es face à un blocage qui est enfoui, qui est ancré, qui a été internalisé.
J’ai plein de personnes qui me disent quand je les vois en consultation : “J’ai un peu honte de venir parce que je n’ai jamais rien vécu de grave, j’ai rien, je n’ai pas de traumatismes, de grandes blessures émotionnelles. » Sauf qu’en fait, ce sont des petits événements de rien du tout qu’on internalise, et qui font qu’après, on continue de fonctionner en fonction de ces événements, dont on a peut-être même plus conscience.
C’est quand on en discute qu’on arrive à remettre de la lumière dessus, et finalement, c’est comme s’il y avait un nœud qui s’était formé. Et moi, mon travail, c’est de vous aider à le défaire, à le détricoter. Et moi, j’adore faire ça, dénouer des choses.
Donc, dans l’accompagnement individuel ou de groupe, j’adore ces moments où on met le doigt sur le nœud, et on arrive à le défaire. Ça fait tellement gagner d’espace dans le cœur, dans le mental, dans le corps, et ça ouvre le champ des possibles.
Ce moment où le temps s’arrête, où on a compris la mécanique du problème qui est en train de se jouer, et on va pouvoir commencer à fonctionner de manière différente et beaucoup plus sereine et confiante.
Donc, choisir ton environnement, ça commence par là. Ça commence par peut-être accepter de demander de l’aide, si c’est ton cas, et que tu sens que t’as besoin d’aller plus loin.
Ça peut être avec un professionnel, avec un.e psychologue. C’est peut-être avec moi, si tu en as envie tu peux réserver un rdv en cliquant ici.
Et sache aussi que Le Cercle des Louves ouvre à nouveau ses portes à l’automne, fin septembre, et il n’y aura que quelques places. Si tu veux réserver ta place dans le cercle, il te suffit de prendre un rendez-vous découverte avec moi, qui est 100% gratuit, où je te donne toutes les infos et où on définit justement tes intentions, ton plan d’action, et on voit ensemble si ce cercle est fait pour toi.
Donc, j’aimerais que tu prennes le temps de te poser, prends ton petit carnet et prends le temps de noter ton but, les avantages que tu pourras obtenir dans quelques semaines, quelques mois, voire quelques années, à faire ce premier pas et tous les pas suivants. Décompose au maximum les pas que tu as à faire, pour rester dans une dynamique de mouvement. Choisis bien ton environnement, un environnement qui soutient tes efforts, qui croit en toi, qui te pousse à t’élever, et va découvrir les blocages inconscients qui t’empêchent d’avancer et qui te font procrastiner, qui font que tu n’arrives pas à faire ce premier pas.
Et si tu n’arrives pas à le faire seul, et bien sache que c’est normal. Nous, les psychologues, on a minimum cinq ans de formation, et on se forme tout au long de la vie, parce que la conscience, l’esprit, c’est une affaire complexe. Donc, c’est normal que tu puisses avoir besoin d’un petit peu de recul et d’aide pour dénouer ce qui est noué.
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