On se retrouve pour parler d’un sujet sur lequel vous me questionnez constamment, que ce soit sur les réseaux sociaux, en séance individuelle ou dans les cercles de femmes, vous me demandez tout le temps comment on peut faire pour ne plus avoir peur du jugement de l’autre. Donc aujourd’hui, je vais vous livrer les 12 étapes pour s’en foutre royalement du regard des autres.
L’importance de bien se connaître
Pour pouvoir s’en foutre du regard des autres, je pense que c’est très important de très bien se connaître. De connaître la différence entre la confiance en soi, l’amour de soi, la vision positive de soi et d’avoir une source intarissable d’amour inconditionnel.
Mais, pour pouvoir commencer à s’en foutre, on est obligé de créer des bases solides en termes de connaissance de soi. Quels sont mes points faibles, quels sont mes points forts, où sont mes manquements, est-ce que je manque d’estime, est-ce que je manque de vision, est-ce que je manque d’amour inconditionnel, est-ce que je manque de confiance en ma capacité à rebondir en cas de problème ? Ça va être déterminant, on ne va pas du tout travailler de la même manière, même si c’est la même thématique.
Pour certaines personnes, ça va être : “Si je perds l’estime des autres je ne vais plus m’aimer moi-même parce que je cherche ma valeur dans le regard des autres.” Donc on va aller travailler sur l’amour inconditionnel.
Pour d’autres personnes ça va plutôt être le doute concernant leur capacité à rebondir en cas de conflit : “Je n’ai pas confiance en mes compétences pour gérer un désaccord si je m’affirme et que l’autre pense que je suis qu’une grosse connasse de m’affirmer.”
Donc on ne va pas agir de la même manière, c’est très important de faire ce bilan de départ.
Aller débusquer les mécanismes psychiques bloquants qu’ils soient conscients ou inconscients.
On va parler entre autres des croyances limitantes. Ce sont des sortes de règles rigides qu’on construit dès notre enfance et c’est un filtre à travers lequel on voit le monde et nos propres limitations.
On va avoir besoin d’aller déjouer des mécanismes qui se sont construits alors qu’on était très jeune. Parfois ce sont des mécanismes qu’on nous a transmis, qu’on a modélisé chez un parent par exemple. Et ça c’est très important parce que réciter des mantras de psychologie positive ça ne suffit pas. Tu peux essayer, ça fait du bien sur le coup, mais dès que tu vas être dans une situation où tu vas être obligé de t’exposer au regard de l’autre, tes mécanismes bloquants, tes mécanismes de protection, tes croyances limitantes vont venir te jouer des tours. Parce que le problème est beaucoup plus profond, il est dans la partie non visible de l’iceberg.
Aller faire la paix avec son passé.
Souvent on réagit en tant qu’enfant intérieur blessé et on n’est pas connecté à notre enfant intérieur créateur. Parce qu’on a vécu des blessures et des microblessures relationnelles, affectives, dont on a à peine conscience, mais qu’on a gardé de notre enfance, qu’on a gardé de nos relations aux autres, que ce soit nos parents, nos figures d’attachement, ou même on a pu vivre des choses dans notre adolescence, notre vie d’adulte, et on a été marqués par ces événements de vie.
On peut s’en vouloir, on peut développer de la culpabilité, de la honte. On peut complètement se déconnecter de ses émotions et pour pouvoir s’en foutre de ce que pensent les autres, il faut avoir fait la paix avec soi-même, avec nos propres erreurs mais aussi nos propres blessures.
Apprendre à s’aimer inconditionnellement.
C’est très important parce que souvent, quand on s’inquiète de ce que pensent les autres de nous, de nos choix, nos affirmations, nos valeurs, nos postures, et bien c’est qu’on va chercher dans le regard de l’autre notre valeur. Est-ce que je suis quelqu’un d’aimable, est-ce que je suis légitime , est-ce que je mérite d’être aimée telle que je suis ?
Il y a beaucoup de personnes qui se construisent en faux self, qui font comme si elles avaient confiance en elles, qui font comme si elles s’en fichaient du regard des autres, mais à l’intérieur, il y a quelque chose qui sonne faux ou qui fait atrocement souffrir. Et je pense que c’est important de développer cet amour inconditionnel de soi.
Vous savez, c’est cette petite voix auto-critique l’intérieur de nous. Cette petite voix, on ne veut pas totalement la supprimer parce qu’elle vous veut du bien, elle veut que vous fassiez autrement quand vous rencontrez ce type de problème. Mais il faut venir l’adoucir, il faut recréer un dialogue intérieur avec une voix un peu plus compatissante et bienveillante.
Pourquoi c’est important d’avoir cet amour inconditionnel de soi quand on veut s’en foutre du regard des autres ? Parce que quand on va commencer à s’affirmer, quand on va commencer à vraiment montrer notre vraie personnalité, et que les autres vont nous renvoyer pour certains qu’on reste aimable, qu’ils continuent de nous aimer, même en montrant ces facettes de nous, puis certaines personnes qui vont nous renvoyer que c’est naze. Si vous n’avez pas appris à développer cette voix de compassion, ça va être extrêmement difficile de pouvoir être en amour avec vous, même quand vous déplaisez à certaines personnes.
Et c’est essentiel de pouvoir être en amour avec soi-même même quand on est invalidé par une ou plusieurs personnes. Et bien évidemment tu t’en doutes ça ne se fait pas en deux minutes. Ça s’apprend, il y a plein d’exercices, la pause d’auto-compassion, le journal d’auto-compassion, il y a des outils comme des trousses de secours “SOS, je me traite comme ma pire ennemie” et on va pouvoir aller travailler en hypnose pour aller guérir l’enfant intérieur mais aussi faire cette rencontre avec l’amour inconditionnel.
C’est important pour se libérer du regard des autres mais c’est important aussi pour devenir indépendante émotionnellement. Si vous pensez souffrir de dépendance affective, cette thématique-là est incontournable. Parce que du moment où on s’aime et qu’on n’a plus besoin d’être validé par les autres, on peut tout oser, on peut tout se permettre, et surtout on peut sortir des relations qu’on gardait uniquement pour aller chercher de la valeur à nos propres yeux. Je vous laisserai réfléchir à ça.
Aborder la connaissance de soi à un niveau beaucoup plus avancé.
Là, on va vraiment aller oser se regarder en face, aller regarder nos failles. Si bien que quand les autres vont venir pointer nos vulnérabilités, on sera totalement en paix avec elles. Parce qu’on va être capable de s’aimer avec nos vulnérabilités et nos failles. On va être capable d’avoir confiance en nous dans le fait qu’on est capable de rebondir si on est invalidé, critiqué, humilié.
Et je crois qu’on peut vraiment construire un curseur où on va aller comprendre dans nos relations : Est-ce que ça nous porte ? Est-ce que ça nous énergise ? Est-ce que ça nous permet de grandir ?
Parce que certaines critiques sont constructives et nous permettent de nous améliorer et puis certaines pas du tout, elles nous coûtent, elles nous blessent et elles nous entravent. Ça va nous permettre d’aller explorer ça et pour faire cette démarche-là, on va notamment travailler sur les biais connectifs, sur le fait de se reconnecter à ses émotions, à nos propres vulnérabilités et on va aller les dépasser pour en faire quelque chose de très beau plutôt que quelque chose de fragile.
6. S’exposer au regard des autres.
Pour en avoir rien à foutre de ce qu’on pense de nous, on va être obligé de s’exposer au regard des autres. On va être obligé d’ouvrir un peu de nous petit à petit. Bien sûr, on va choisir des environnements dans lesquels on s’est en sécurité, mais on est obligé d’y aller étape par étape.
J’ai des exercices à propos de ça où j’enseigne la méthode des petits pas à travers l’exercice de la spirale vertueuse ou l’exercice de l’escalier où on fixe des objectifs qui sont réalistes, réalisables, mesurables dans lesquels on se maintient dans une spirale de motivation, de succès, de vision positive de soi et ça permet vraiment de poser un pas après l’autre chaque jour. Si on reste chez soi, notre peur ne change jamais.
Quand j’explique ça aux enfants… J’ai une métaphore, la métaphore du monstre derrière la porte et ça marche très bien avec les adultes aussi.
Parfois vous êtes chez vous et peut-être qu’avec l’expérience, avec la vie, avec les épreuves que vous avez vécues, vous êtes enfermé à double tour chez vous. Vous avez mis plein de verrous à la porte parce que vous avez trop peur d’ouvrir la porte, trop peur de voir qui pourrait se cacher derrière. Sauf que, si vous entrouvrez un tout petit peu la porte, juste pour apercevoir qui est là.
Soit vous allez voir qu’effectivement c’est un monstre et donc vous aurez mieux fait de lui reclaquer la porte au nez. Ou bien vous allez pouvoir vous apercevoir qu’il y a un ami derrière cette porte. Peut-être une belle rencontre, une belle épreuve, une belle expérience de vie.
Sauf que si vous gardez la porte fermée, vous vous privez également de belles rencontres, vous vous privez également de belles expériences de la vie, ça serait dommage.
Donc, on va apprendre à se réexposer petit pas après petit pas. Et comme vous serez dans cette spirale vertueuse vous allez aussi prendre confiance dans le fait que si jamais vous entrouvrez la porte, vous avez à tout moment la capacité de refermer la porte.
Vous n’êtes pas obligé d’ouvrir la porte à un monstre, de l’inviter chez vous et de le laisser chier sur votre tapis de salon. Il est toujours temps de réagir. Tu as toujours le temps de mettre le monstre à la porte et de refermer la porte à double tour, autant que tu en as besoin, le temps de récupérer.
7. Oser s’affirmer pas à pas.
Pour en avoir rien à faire de ce qu’on pense de nous, on est obligé d’aller expérimenter ce qu’est l’affirmation de soi : exprimer ses besoins, exprimer ses limites, ses opinions.
Tu vas te rendre compte que le monde ne s’arrête pas de tourner, il ne s’effondre pas quand tu t’affirmes, même quand ça peut déplaire à certaines personnes, en fait ça va, tu continues d’être une bonne personne.
8. Prendre des décisions sans douter de toi-même.
Et quand tu commences à t’en foutre du regard des autres, tu peux prendre des décisions sans douter de toi-même, sans avoir besoin de prendre l’avis de mille personnes, sans avoir besoin de remettre sans cesse à demain tes décisions.
Parce que ce qui va se passer si tu remets dans les mains de quelqu’un d’autre tes choix, c’est que tu vas vivre la vie de quelqu’un d’autre et qu’à un moment donné, tu vas te lever un matin et tu ne vas pas te reconnaître dans la glace, tu ne vas pas te reconnaître dans tes émotions, dans la vie que tu auras choisie, tu seras complètement à côté de tes pompes.
Tu vas dire mais attends… Pourquoi je vis cette vie-là en fait ? Ça ne me plaît pas. Et c’est tellement difficile de faire marche arrière.
Quand tu commences à faire des petits choix comme par exemple décider de faire des légumes à dîner parce que tu en as envie. Tu vas affronter le fait que peut-être tes enfants seront déçus, ils vont râler. C’est sûr, il y a des inconvénients. Mais de petits choix en petits choix, tu vas être capable de prendre des grandes décisions.
9. Savoir dépasser les échecs et avoir confiance dans sa capacité à rebondir.
On pourrait aussi faire le lien avec la résilience, c’est-à-dire que quoi qu’il arrive, même si tu passes pour une pétasse, pour une nulle, pour une moins que rien, tu as tellement bossé sur ton amour de toi, sur ta confiance en toi, que ça n’a plus d’importance. Ça ne veut pas dire que ça ne te touche plus.
Parce que moi aujourd’hui, je pense pouvoir dire que j’ai tellement accompli mes projets et mes rêves que j’ai dit pendant le séjour femmes louves aux femmes qui participaient : “Je suis arrivé à un moment dans ma vie où je n’ai plus besoin que vous me validiez. Parce qu’en fait mes rêves je les accomplis pour moi.” Je n’ai plus besoin de cette validation extérieure. Parce qu’en fait aujourd’hui, quoi qu’il se passe, je sais que je vais pouvoir rebondir. Et ça m’a demandé du travail de faire ça, d’en arriver là.
J’ai une théorie qui s’appelle la théorie des M&M’s. Imagine un paquet de M&M’s, tu le renverses sur la table, il y a des jaunes, des bleus, des verts, des marrons, des rouges, etc. Et la vie, c’est comme un paquet de M&M’s. Les rouges correspondent aux gens tu ne pourras pas leur revenir, ta tête leur reviendra jamais et ce sera épidermique. Les jaunes, ce sera neutre. Les verts, c’est wow ! Avec cette personne, le feeling passe tout de suite.
Et tu sais très bien qu’à toi aussi ça t’arrive, tu vas à une soirée, tu connais personne, il y a des gens avec qui le contact passe hyper facilement, il y a des gens avec qui tu n’as pas trop d’affinités. Et puis il y a une nana ou un gars dans la soirée qui… À chaque fois que cette personne prend la parole, ça te hérisse le poil, tu ne sais peut-être même pas pourquoi.
Nous aussi on représente ça pour certaines personnes. Et c’est complètement OK, parce que ce n’est pas du jugement malveillant, il n’y a pas forcément d’intention de blesser derrière, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ce n’est pas possible.
10. Aller tisser des relations saines.
En avoir rien à foutre du regard des autres, une fois qu’on a bâti l’amour, la confiance, l’estime, la vision positive de soi, on est capable d’aller choisir des relations dans lesquelles on se sent respectés, dans lesquelles on se sent aimés pour qui on est, pour notre véritable nature, pas pour la personne qu’on fait croire qu’on est. Et ça renforce la spirale vertueuse parce qu’on est dans des relations positives dans lesquelles on peut encore plus s’autoriser à être soi-même.
Et puis quand quelqu’un nous fait un feedback qui peut nous blesser, il sera fait avec une bonne intention, dans l’intention de faire grandir la relation. Et donc ça aura moins d’importance, ça prendra moins d’ampleur.
Quand on a travaillé sur toutes ces étapes précédentes, on tisse des liens sains, on sort des relations toxiques. Et ça aide encore plus à s’en foutre de ce qu’on pense de nous parce qu’au pire on sait que ça vient d’une personne avec qui on n’a aucune affinité ou pour qui ça n’a pas d’importance et ça permet de prendre de la distance.
11. [Spécial entrepreneurs] Oser se montrer de plus en plus telle que l’on est vraiment
Ça nous demande d’affirmer nos positionnements, nos opinions, nos valeurs, nos limites, etc. Et plus on va le faire, plus on va être clivante dans la manière dont on va être perçue mais en même temps c’est ce qui va nous permettre d’aller travailler avec les personnes avec qui on va vibrer, qu’on va vraiment pouvoir aider, on va pouvoir mettre en place des collaborations de cœur. Et ça c’est extraordinaire.
12. Être prête à devenir l’héroïne de votre propre vie
Quand tu acceptes qu’il y a deux faces à une pièce, que quand tu veux vraiment t’accomplir, oser avancer, faire des nouveaux projets, t’investir dans des nouvelles relations qu’elles soient professionnelles, amicales, tu acceptes que tu vas plaire à certaines personnes et déplaire à d’autres.
Il y aura toujours des critiques, il y aura toujours quelqu’un qui aura quelque chose à dire. Et ce n’est pas grave parce que tu seras l’héroïne de ta propre vie, tu seras parfaitement aligné, tu te sentiras bien dans tes pompes et tu seras capable d’accueillir les moments où tu vas te sentir fragile.
Parce qu’évidemment il faut que ce soit clair dans votre tête, quand on s’en fout du regard des autres, ce n’est pas que ça nous blesse plus mais on peut avancer malgré ça et continuer à s’accomplir. Quand on commence à s’en foutre du regard des autres, on n’a pas plus d’émotion ni plus d’inconfort, mais on est capable de faire avec, on est capable de traverser, on est capable de dépasser cet inconfort pour continuer à être pleinement soi-même et s’accomplir.
13. Exercice pratique
Il est l’heure de faire un petit exercice et de passer au concret. J’aimerais que tu prennes un carnet et que dans ton quotidien, tu puisses noter à chaque fois que ta peur du regard des autres s’active.
Qu’est-ce que ça t’empêche de faire ? Et tu vas voir que c’est parfois en pilote automatique où tu es dans la fuite, où tu évites le conflit.
Tu notes dans ton quotidien toutes les situations, tu notes les pensées qui sont associées à ces situations. Puis tu vas regarder, tu vas attendre quelques jours, et te demander “Ok, laquelle de ces situations je vais oser en premier ?”
Essaye de noter le niveau de difficulté de 1 à 10. Puis, commences par prendre des actions 1, 2, 3. Essaye de regarder comment tu peux les mettre en place dans ton quotidien. Si c’est trop dur que tu n’as que des choses qui sont à des niveaux au-dessus de 5, 6 jusqu’à 10, essaye de les décomposer en petites actions.
Par exemple, si prendre la parole en réunion pour dire que tu n’es pas d’accord, c’est un niveau de difficulté 10, en termes d’affirmation de soi, commence par dire bonjour à la pause-café, difficulté 1 ou 2.
Je te laisse réfléchir à ça, à mettre en application et surtout, n’hésite pas à venir me dire en privé en DM sur Instagram ou à laisser un commentaire si cet exercice t’a été utile.
14. Visualisation d’ancrage
Maintenant je te propose une visualisation express à écouter directement dans l’épisode à partir de la minute 27:10.
Maintenant, ce que je t’invite à faire, c’est à te poser avec tout ça, à prendre conscience que tout le savoir qui n’est pas suivi d’une action ne sert à rien. Si tu es prête à passer à l’action, et bien sache que mon programme Libre et Confiante ressort pour sa version 2.0 et en ce moment tu bénéficies du tarif de prévente et c’est une énorme réduction. Son prix augmentera quand les vidéos sortiront officiellement au mois de septembre. C’est un programme à faire en toute autonomie pour gagner en confiance en soi s’en foutre du regard des autres, sans passer par la casse thérapie.
Tu accèdes à plus de 60 vidéos d’enseignement, 11 planches d’exercices concret implémentés dans ton quotidien et 11 hypnoses guidées. Dans ce programme, je vais te guider pas à pas pour dépasser tes peurs et commencer à passer à l’action même si tu n’as pas encore 100% confiance en toi.
Tu auras aussi des exercices concrets à faire et des outils pour traquer tes progrès. Et évidemment, il y aura aussi des moments de célébration parce qu’il n’y a pas de petite victoire, elles comptent toutes.
Ce programme est sous format de module d’enseignement vidéo, ça veut dire que tu avances à ton rythme. Tu vas passer plusieurs heures avec moi en vidéos préenregistrées et surtout tu auras des mises en action pour implémenter tous les enseignements que je t’aurai transmis. Il y aura des hypnoses pour intégrer en profondeur tous ces changements. C’est vraiment une méthode unique que j’ai créée qui allie exercice concret, autohypnose et enseignement. Tu vas tomber dans une spirale vertueuse pour améliorer ta confiance en toi.
Ce programme s’adresse aux personnes qui en ont marre de passer à côté de leur vie, de se faire marcher sur les pieds, qui ont l’ambition de se lancer dans de nouveaux projets mais qui sont bloqués par leur manque de confiance en soi. Ça s’adresse aux personnes qui veulent s’affirmer pour de vrai et qui sont prêtes à passer à l’action pour devenir cette personne qu’elles rêvent d’être depuis toujours.
Par contre attention, ça ne s’adresse pas aux personnes qui souffrent d’une pathologie mentale sévère non stabilisée, typiquement dépression majeure avec un traitement lourd qui n’est pas stabilisé, ce n’est pas le moment. Parce que bien évidemment, ce programme-là ne remplace pas une thérapie, mais ça te un raccourci de malade.
Ça va bouleverser tes relations, tes ambitions et la manière dont tu te vois et j’espère bien avoir un impact dans ta vie de tous les jours pour que tu puisses te sentir plus ancrée, plus solide et en même temps plus légère d’avancer.
Je te laisse profiter de l’offre de prélancement, tu retrouves toutes les infos ici : https://bit.ly/3O8H8x5
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Aujourd’hui je réponds à une question qui me semble essentielle. Cette question m’a été posée la semaine dernière dans le challenge confiance en soi et c’est également quelque chose qu’on me demande régulièrement en consultation.
La question, c’est la suivante : “Comment réussir à faire le premier pas vers un changement pour qu’il soit vraiment significatif, car c’est toujours celui sur lequel je bloque ?”
Dans ces moments-là, si tu procrastines, si tu as du mal à t’y mettre ou à continuer tes efforts, déjà, il est important d’aller regarder les freins. Qu’est-ce qui bloque ? Qu’est-ce qui fait que tu n’arrives pas à faire ce premier pas ?
Bien souvent, soit le premier pas est trop grand et donc c’est démotivant d’avance, soit il te manque la vision moyen-long terme, c’est-à-dire pourquoi tu vas faire ce changement, pourquoi est-ce que tu vas faire ce premier pas, et qu’est-ce que ça va t’apporter comme positif, comme bienfait, comme avantage dans les semaines, les mois, voire les années à venir ?
Souvent, notre cerveau se concentre sur l’effort que l’on a à faire pour poser ce premier pas, et on oublie pourquoi on le fait. On n’est pas connecté à ça, et notre cerveau, lui, ne veut pas fournir d’efforts, il veut juste nous ramener dans notre zone de confort et de sécurité, dans nos bonnes petites habitudes.
Fixer un objectif
Premièrement, j’aimerais t’inviter à fixer ton objectif. Qu’est-ce que tu souhaites changer ou désirer ? Est-ce que c’est poser plus de limites ? Est-ce que c’est oser t’exprimer quand tu en ressens le besoin, de partager tes émotions ou tes opinions ? Est-ce que c’est oser prendre des risques et te lancer dans de nouveaux projets qui te font vibrer ?
Et en fonction de cet objectif, je vais t’inviter à commencer tout petit. Parce que souvent, on se fixe des premiers pas beaucoup trop grands.
Par exemple, si tu veux te mettre à la course à pied, tu te dis « allez, j’y vais pour 5 km ». Sauf qu’au bout de 500 m, tu as un point de côté, mal aux articulations, etc. Et donc tu te sens en échec. Et tu n’as donc plus du tout envie de retourner courir.
Si tu veux te mettre à la course à pied, commence juste par mettre ta tenue de sport chez toi. Ce n’est pas grave si tu passes une heure à faire le ménage en tenue de sport, mais tu auras fait ce premier pas. Et puis, la fois d’après, tu mets ta tenue de sport, tu ouvres ta porte, et puis tu vas marcher 10 minutes. Et la fois d’après, tu mets ta tenue de sport, tu vas marcher 5 minutes, tu fais une minute de course, 5 minutes de marche et une minute de course. Et comme tu seras dans une énergie de croissance, de propulsion, tu auras envie d’y retourner. Cela est valable pour tous tes autres objectifs.
Si tu veux commencer à dire non ou à mettre des limites, bien évidemment, tu ne vas pas commencer par le faire avec, par exemple, ton père, de qui tu as peur parce que tu as été terrorisé quand tu étais petite. Ni par ton patron tyrannique.
Tu vas commencer par dire à ton chéri, “Non, ce soir je n’ai pas envie de manger des pâtes, j’ai envie de faire cuire du riz.” Ça peut peut-être te paraître bête ce que je suis en train de dire, mais c’est important de commencer petit et de fixer ses petits pas là, en rapport avec tes plus grands objectifs.
Bien souvent, on est trop exigeant envers nous-mêmes. On se fixe des objectifs beaucoup trop hauts, inatteignables, et du coup, on n’avance pas. C’est démotivant, c’est démoralisant. On n’a même pas envie d’y aller parce que c’est comme si tu imaginais faire une randonnée sur une montagne à 600 mètres de dénivelé. Tu es fatigué avant de partir. Par contre, si tu t’en vas faire une petite marche, ça te semble faisable, puis en y allant, tu auras peut-être la motivation de faire plus.
L’image qui me vient, c’est soit tu as une grosse montagne devant toi, soit tu as dix petites montagnes que tu vas gravir les unes après les autres. Comme tu auras l’entraînement de gravir les petites montagnes, au bout d’un moment, tu pourras gravir la grosse montagne.
Et ça va se faire naturellement, mais on doit remettre de la conscience sur ce qu’on veut, pourquoi on le veut, comment sera notre vie quand on aura atteint ces objectifs-là. Ensuite, on veut miser petit, et ce qui va compter, c’est la régularité de tes efforts.
Regarder si tu as des blocages inconscients
Ensuite, il est important d’aller regarder s’il y a des blocages inconscients dans le fait d’aller faire ce premier petit pas.
Par exemple, tu as peut-être envie de rencontrer un nouvel amoureux ou une nouvelle amoureuse, mais en même temps, tu as beaucoup souffert en amour, et donc ce premier pas d’aller faire de nouvelles sorties à la rencontre de nouvelles personnes, c’est juste pas possible parce que derrière, en blocage inconscient, tu as peur de souffrir à nouveau. Et c’est important d’aller regarder son histoire, ses croyances limitantes, les blocages qui se sont construits à travers le temps et à travers les expériences, mais parfois, c’est dur de le faire toute seule.
Être bien entouré
Ce qui m’amène à mon point suivant, l’importance d’être bien entouré. Ton environnement va être capital dans ta réussite.
On le sait très bien, si on va à la salle de sport ou à la course à pied et qu’on a une copine qui est hyper motivée, ça va être beaucoup plus facile. Si on a un environnement qui soutient notre croissance personnelle, qui accepte d’écouter nos limites, alors ça va être plus facile.
Par moment, on ne peut pas faire les choses toutes seules, on peut avoir besoin de l’aide de notre environnement, de notre entourage, mais aussi avoir besoin de l’aide d’un professionnel.
Si, à un moment donné, tout ce que tu as essayé n’a pas fonctionné toute seule, c’est que tu es face à un blocage qui est enfoui, qui est ancré, qui a été internalisé.
J’ai plein de personnes qui me disent quand je les vois en consultation : “J’ai un peu honte de venir parce que je n’ai jamais rien vécu de grave, j’ai rien, je n’ai pas de traumatismes, de grandes blessures émotionnelles. » Sauf qu’en fait, ce sont des petits événements de rien du tout qu’on internalise, et qui font qu’après, on continue de fonctionner en fonction de ces événements, dont on a peut-être même plus conscience.
C’est quand on en discute qu’on arrive à remettre de la lumière dessus, et finalement, c’est comme s’il y avait un nœud qui s’était formé. Et moi, mon travail, c’est de vous aider à le défaire, à le détricoter. Et moi, j’adore faire ça, dénouer des choses.
Donc, dans l’accompagnement individuel ou de groupe, j’adore ces moments où on met le doigt sur le nœud, et on arrive à le défaire. Ça fait tellement gagner d’espace dans le cœur, dans le mental, dans le corps, et ça ouvre le champ des possibles.
Ce moment où le temps s’arrête, où on a compris la mécanique du problème qui est en train de se jouer, et on va pouvoir commencer à fonctionner de manière différente et beaucoup plus sereine et confiante.
Donc, choisir ton environnement, ça commence par là. Ça commence par peut-être accepter de demander de l’aide, si c’est ton cas, et que tu sens que t’as besoin d’aller plus loin.
Ça peut être avec un professionnel, avec un.e psychologue. C’est peut-être avec moi, si tu en as envie tu peux réserver un rdv en cliquant ici.
Et sache aussi que Le Cercle des Louves ouvre à nouveau ses portes à l’automne, fin septembre, et il n’y aura que quelques places. Si tu veux réserver ta place dans le cercle, il te suffit de prendre un rendez-vous découverte avec moi, qui est 100% gratuit, où je te donne toutes les infos et où on définit justement tes intentions, ton plan d’action, et on voit ensemble si ce cercle est fait pour toi.
Donc, j’aimerais que tu prennes le temps de te poser, prends ton petit carnet et prends le temps de noter ton but, les avantages que tu pourras obtenir dans quelques semaines, quelques mois, voire quelques années, à faire ce premier pas et tous les pas suivants. Décompose au maximum les pas que tu as à faire, pour rester dans une dynamique de mouvement. Choisis bien ton environnement, un environnement qui soutient tes efforts, qui croit en toi, qui te pousse à t’élever, et va découvrir les blocages inconscients qui t’empêchent d’avancer et qui te font procrastiner, qui font que tu n’arrives pas à faire ce premier pas.
Et si tu n’arrives pas à le faire seul, et bien sache que c’est normal. Nous, les psychologues, on a minimum cinq ans de formation, et on se forme tout au long de la vie, parce que la conscience, l’esprit, c’est une affaire complexe. Donc, c’est normal que tu puisses avoir besoin d’un petit peu de recul et d’aide pour dénouer ce qui est noué.
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Aujourd’hui, on va parler de dévalorisation de soi. C’est une thématique dont j’entends énormément parler dans mon quotidien en tant que psychologue et hypnothérapeute. Dans cet épisode, je vais donc vous partager les mécanismes de la dévalorisation de soi, d’où ça vient, comment ça marche, pourquoi est-ce qu’on fait ça alors que ça nous fait vraiment du mal. Je vais également vous donner les clés pour commencer à sortir de ce cercle vicieux et un petit exercice à faire chez vous.
1. Qu’est-ce que la dévalorisation de soi ?
En général, votre premier réflexe quand il y a quelque chose que vous n’arrivez pas à faire ou même que vous vivez des situations inconfortables, c’est de vous traiter de tous les noms. Dès que vous sentez que vous ne faites pas ce qu’il faut ou que vous n’êtes pas comme il faut, c’est votre petite voix critique qui s’active. C’est l’autre nom de la dévalorisation ; l’autocritique. Cette petite voix sévère à l’intérieur de vous ne vous laisse jamais tranquille.
La dévalorisation vient de cette voix critique qu’on essaye de chasser, mais qui vient nous dire des petits mots comme “t’es trop nul”, “t’es grosse”, “ce que t’as à dire n’est pas intéressant”, etc. Bref, vous voyez le topo. Je suis sûre que plusieurs fois par jour, cette petite voix critique vient vous casser les oreilles. Et le problème, c’est que vous êtes persuadé qu’elle vous raconte la vérité et vous prenez ça pour une réalité. Pire, avec le temps, elle peut même vous définir. Et c’est vraiment une spirale infernale, plus vous vous critiquez plus vous vous sentez incapable, moins vous vous appréciez et moins vous vous appréciez, moins vous avez envie de tenter de nouvelles choses. Et donc là, vous êtes dans un cercle vicieux. Bien souvent, on ne se rend même plus compte à quel point on nourrit des pensées qui vont nous amener vers la dévalorisation et la perte de confiance en soi. Et comme on perd confiance en soi et qu’on a nourri inconsciemment ces pensées-là, on a plus envie d’oser et on reste dans ce cercle vicieux.
2. D’où vient cette dévalorisation de soi ?
Cette voix critique peut venir de différentes choses, je vais vous donner des pistes, mais je vous invite à prendre de la hauteur parce que les causes peuvent être très différentes d’une personne à une autre.
Cette voix autocritique peut venir de normes qu’on nous a transmises, c’est-à-dire qu’on a développé des exigences élevées et quand notre réalité ne correspond pas à ces exigences, on va ressentir de l’insatisfaction, on va être mécontent de nous, de ce que l’on est, de ce que l’on fait. Donc c’est peut-être des standards qu’on vous a transmis.
Ça peut aussi être ce qu’on appelle dans le jargon psychologique une stratégie de coping que vous avez modélisé d’un parent qui lui-même se dévalorisait. C’est une stratégie de défense, et si on la choisit, c’est parce qu’elle nous permet de nous protéger ou de nous éloigner de l’effort qu’on a à fournir pour sortir de ce mécanisme-là. Quand on a grandi avec un parent anxieux ou qui avait tendance à se dévaloriser, en tant qu’enfant, on a appris que c’était une bonne stratégie quand on n’arrive pas à faire quelque chose.
L’autre possibilité, c’est que vous avez développé une exigence élevée envers vous-même. Souvent, quand on est exigeant envers soi-même, on est exigeant envers les autres et ça peut nous être transmis à travers notre éducation, mais aussi des expériences avec notre environnement social. Dans notre jargon psychologie, on appelle ça le perfectionnisme, c’est le fait de ressentir de l’insatisfaction quand il existe une différence entre notre standard élevé et le résultat non atteint. Cette marge fait que comme nos exigences sont très élevées, elles sont très peu atteignables, donc on est peu content, on est démotivé et on entre dans cette spirale de dévalorisation puisque de toute façon, on n’atteindra jamais le résultat qu’on a envie d’attendre. Mais le problème, ce n’est pas le résultat, le problème, c’est l’exigence qu’on s’est fixé. Si on se fixe des objectifs trop élevés ou inatteignables, on ne les atteint jamais et donc on n’est pas content et ça peut faire partie des choses qui peuvent entretenir la dévalorisation.
Aussi, je pense que c’est important de le mentionner, la dévalorisation de soi peut se retrouver quand on vit ou qu’on a fait une dépression. Si c’est votre cas, ne restez pas seul, parlez-en à un professionnel de santé. Si vous sentez que ça prend des proportions énormes et que ça vous empêche de fonctionner normalement, de vous nourrir, d’aller travailler, de sortir de votre lit, ou même que ça vous empêche d’avoir des relations épanouies. Parlez-en à votre médecin traitant ou à un.e psychologue.
C’est également important de faire la différence entre la dévalorisation de soi et la confiance en soi. La dévalorisation, c’est vraiment le fait d’entretenir une mauvaise image de soi, d’avoir des pensées, des ruminations à propos de la “mauvaise personne” qu’on est à nos yeux. La confiance en soi, c’est plus se dire “Est-ce que j’ai les capacités d’oser, de tenter des nouvelles choses ?”, “Est-ce que je me sens avoir les capacités de traverser la vie quand je fais face à une épreuve difficile ?”. Ce sont des choses différentes. Donc si vous n’arrivez pas trop à vous positionner, n’hésitez pas à demander de l’aide, parfois faire le clair là-dessus peut prendre seulement 2 ou 3 séances et vous permettra d’avancer.
3. L’erreur que vous faites face à l’autocritique
Maintenant, passons à quelque chose de primordial, la pire erreur que vous faites, c’est que vous essayez de virer votre voix critique. Vous venez me voir en consultation ou participez à un cercle et vous dites que vous ne voulez plus de ces pensées, vous voulez qu’elles vous laissent tranquille et vous souhaitez chasser votre voix critique. C’est pourtant une grave erreur de vouloir faire taire ses pensées.
Cette voix critique a une fonction et ce qu’on veut faire, c’est faire de la place pour une autre voix, celle de l’auto-compassion. Pour ainsi créer un dialogue intérieur entre votre voix critique et votre voix compassion.
Ce qui se passe, c’est qu’en voulant faire taire votre voix critique, vous critiquez votre voix critique et vous restez dans l’autocritique. C’est un cercle sans fin donc c’est vraiment essentiel de comprendre que notre voix critique intérieure a une importance essentielle dans votre fonctionnement. (Si vous voulez en savoir plus, allez-vous référer aux travaux de la psychologue chercheuse américaine Kristin Neff qui était elle-même inspirée par les travaux de Paul Gilbert, le pionnier de l’auto-compassion.).
Cette voix critique nous permet de faire face notamment à des dangers qu’on perçoit à l’intérieur de nous ou à l’extérieur dans notre environnement. Par exemple, si vous avez passé une sale journée au travail, vous rentrez du travail et vous mangez une boite entière de cookies pour vous remonter le moral. Et, derrière, vous vous dites que vous êtes nulle, que vous ne savez pas gérer vos émotions autrement, etc. Votre premier réflexe, c’est que vous ne voulez plus penser comme ça. Mais en fait, votre voix critique, elle vous veut du bien, ce qu’elle veut, c’est le meilleur pour votre santé et si on essayait de la supprimer, on supprimerait sa fonction.
Votre voix critique peut vous protéger de vos propres comportements, elle peut aussi vous motiver. Et en développant le dialogue entre la voix critique et la voix compassion, vous allez réussir à sortir de la spirale infernale.
4. La voix de l’auto-compassion
Il y a plusieurs facettes à l’auto-compassion et plusieurs énergies dont nous parle notamment Kristin Neff : l’énergie Yin et l’énergie Yang de l’auto-compassion.
La plus connue, c’est celle de l’énergie Yin, c’est le fait que l’auto-compassion nous aide à prendre soin, à apporter de la douceur et de la bienveillance à notre quotidien. Alors que, l’énergie Yang de l’auto-compassion, va nous permettre de nous protéger d’un danger ou de répondre à nos propres besoins.
La démarche d’auto compassion nous permet de répondre à notre voix critique, mais ça va tellement plus loin que ça. Elle nous permet de traverser la vie. Il faut comprendre que notre voix critique va nous permettre de nous informer sur les besoins que l’on a et notre auto-compassion va nous permettre d’y répondre. Donc, si on essaye de taire cette voix critique, on passerait complètement à côté de la fonction de l’auto-compassion qui est essentielle, voire vitale pour fonctionner et mener une vie sereine.
Et c’est d’autant plus important de développer ce dialogue entre la voix critique et la voix compassion, parce qu’on sait que l’auto-compassion améliore la confiance et l’estime de soi. Si ça vous intéresse, vous pouvez lire le livre de Kristin Neff – “S’aimer : Comment se réconcilier avec soi-même”.
5. Les clés pour sortir de l’autocritique et la dévalorisation de soi
Maintenant passons aux clés que j’ai envie de vous livrer pour traverser des moments difficiles quand la voix critique vous assaille.
Quand vous sentez votre voix critique vous assaillir, la première étape, c’est prendre un temps pour l’observer avant d’essayer de la chasser.
Vous pouvez prendre un petit carnet si ça vous aide. Kristin Neff appelle ça le journal d’auto-compassion et vous allez noter :
Ce que vous dit votre voix critique,
Ce qu’elle raconte de vous,
Est-ce que c’est un mécanisme qui est là depuis toujours ?
Est-ce que c’est déjà des choses que vous avez eues l’habitude de vous dire ?
Qu’essaye-t-elle de faire votre voix critique ? Est-ce qu’elle essaye de vous protéger, de vous motiver et de vous réconforter ?
La première étape est donc d’observer avant de chasser et de noter ce que votre voix critique essaye de vous enseigner.
La deuxième étape est de définir quelle est l’émotion à l’origine. Est-ce que c’est de la honte ? Est-ce que c’est de la peur ? Est-ce que c’est l’anxiété ? C’est vraiment important que vous repartiez à la base : Qu’est-ce qui a déclenché l’apparition de votre voix critique ? Quelle situation vous venez de vivre ?
Et puis notez l’émotion. En thérapie cognitivo-comportementale, on parle de six grandes familles d’émotions : la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise et le dégoût. Souvent, dans les émotions inconfortables qui reviennent le plus souvent, c’est la tristesse, la peur et la colère. Donc, essayez de nommer ça.
La troisième étape, c’est de vous demander à quel moment de votre vie cette voix critique vous a été utile.
Ensuite, la quatrième étape, c’est de vous apporter de la douceur, et il y a plusieurs façons de faire. Ça peut être ce que Kristin Neff nomme la pause auto-compassion. Personnellement, j’aime bien l’auto-câlin : se prendre soi-même dans ses bras. Sinon, si vous préférez, vous pouvez poser la main sur votre cœur, sur votre ventre, etc. Essayez de trouver le geste avec lequel vous êtes le plus à l’aise.
Pour la cinquième étape, vous pouvez utiliser la respiration : inspirez par le nez, soufflez par la bouche très légèrement entrouverte et essayer d’allonger votre expiration, vous allez ainsi activer le système parasympathique, c’est cette partie de votre système nerveux central qui vous permet d’activer la détente. Vous pouvez répéter ce mouvement 5 ou 6 fois pour vous permettre un retour au calme.
Et puis la sixième étape, c’est de faire la place à l’auto-compassion, de développer ce dialogue intérieur et pour cela, je vous livre un exercice avec lequel vous pouvez commencer. Je vous invite à prendre votre carnet papier crayon et à noter ce que vous dites dans votre tête. Qu’est-ce qu’elle vous raconte cette voix critique ? Quels sont les mots qui viennent ? Quel est le ton que vous employez ?
Prenez le temps d’écrire tous les mots qui vous viennent quand vous êtes en train de vous auto flageller ou de vous autocritiquer. Et ce que je trouve intéressant, c’est de se poser la question suivante : à qui elle ressemble cette voix critique ? Est-ce que vous avez l’impression d’entendre la voix ou le discours de quelqu’un d’autre ? Parce que parfois, on a tellement internalisé les mots qu’on a entendus quand on était plus petit qu’on se les ait appropriés.
Posez-vous la question, est-ce que ce discours ressemble à quelque chose que j’ai déjà entendu dans le passé ? Est-ce que cette voix m’appartient vraiment ou est-ce que finalement, elle ne m’appartient pas et je peux faire la paix avec elle ?
Ensuite, j’aimerais vous proposer un exercice que vous retrouvez dans le livre de Kristin Neff : l’exercice de la bonne amie. Quand vous vous trouvez face à une situation difficile dans laquelle vous êtes en train de vous auto critiquer, imaginez que c’est votre meilleure copine qui vous appelle et qui vous la raconte. Qu’allez-vous lui répondre ? Notez dans votre carnet ce que vous lui diriez et une fois que vous avez fait ça, relisez-le en essayant de vous envoyer à vous-même ce discours. Observez le ton que vous employez comme il est beaucoup plus chaleureux et soutenant. Observez comment vous vous sentez quand vous vous adressez ce discours-là.
Kristin Neff appelle ça le journal d’auto-compassion et je vous conseille de remplir ce journal pendant 21 jours tous les jours, au moins une fois par jour. Ce n’est pas facile, mais après ces 21 jours, ça deviendra naturel dès que vous aurez une pensée dévalorisante. Donc, entraînez-vous et si vous vous sentez mal à l’aise dans ce processus, c’est tout à fait normal, par contre si vous sentez que ce n’est pas le bon moment pour vous, c’est OK aussi, vous pouvez y revenir plus tard ou y aller petit à petit.
En résumé, même si vous mourez d’envie de chasser votre voix critique, apprenez à l’écouter, n’essayez pas de la dompter. Elle est en train de vous raconter une histoire sur vos besoins, sur votre passé et la compassion vous apportera la sagesse pour vivre un présent et un avenir beaucoup plus doux.
Si vous avez envie d’avancer rapidement dans ce processus et d’enfin vous traiter avec bienveillance plutôt que d’attendre que ça vienne de l’extérieur, je peux vous accompagner pas à pas lors du séjour Femmes Louves qui aura lieu en Bourgogne du 22 au 25 juin 2023.
Ce processus d’auto-compassion et de bienveillance envers soi-même est facilité par la force du groupe parce que vous bénéficier d’un environnement bienveillant, on est là pour partager les mêmes envies et ça va vraiment vous porter dans cet apprentissage.
Ce séjour s’adresse aux âmes qui sont prêtes à avancer même si ça fait peur. Et, la surprise que j’ai gardée pour la fin : si vous voulez accéder à un code de réduction de 30 % pour le séjour Femmes Louves, vous pouvez cliquer ici, rentrer votre e-mail et vous allez recevoir directement dans votre boîte mail le code de réduction de 30 %. Si vous avez des questions, vous pouvez également réserver un appel gratuit 20 minutes avec moi en cliquant ici.
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Quand on débute son activité, ce n’est pas toujours facile de se lancer sur les réseaux sociaux et de parler de son activité. On ne sait pas par quoi commencer, comment parler de soi ou même comment développer une entreprise qui nous ressemble vraiment.
J’ai invité Betty Rise sur le podcast pour nous parler de ce sujet. Coach en marketing pour les coachs qui veulent rester elles-mêmes, s’amuser et attirer des clients, Betty nous raconte comment elle s’est lancée, ses premiers pas sur les réseaux, ses conseils pour oser se lancer et se montrer malgré la peur du regard des autres, et ses conseils pour construire des offres et une image de marque BADASS.
Hello Betty ! Est-ce que tu peux te présenter et présenter ton parcours
Je suis maman de trois enfants, je suis mariée, j’habite en Suisse à Lausanne, j’ai travaillé 14 ans dans une multinationale et puis je me suis reconverti dans le coaching après avoir passé une certification de coach. Ça fait donc maintenant trois ans que je suis dans le business et deux ans dans le business en ligne et je m’éclate dans ce que je fais.
La communication et le fait de monter un business faisaient partie de ton parcours avant de devenir entrepreneur ?
Absolument pas, j’étais acheteuse en multinationale, je négociais les contrats, les conditions d’achat, les livraisons extérieures avec les fournisseurs pour l’entreprise. Et la communication ou le business, ça n’était pas du tout un truc dans lequel je m’imaginais évoluer.
Et puis une épreuve de la vie est arrivée, j’ai perdu ma tante, c’était le premier deuil de quelqu’un de proche que j’ai vécu, c’était presque ma deuxième maman, elle comptait énormément pour moi. Et j’ai eu une réalisation, à ce moment-là, que je n’allais pas attendre la retraite pour vivre ma vie et pour vivre mes rêves. Elle est partie 6 mois avant sa retraite, ça a été un coup dur pour moi. Et, ça m’a boosté à aller chercher ce qui m’animait dans mon travail et j’ai choisi de me faire coacher.
L’aspect entrepreneurial m’est venu aussi à cette période-là, j’ai lancé un premier business en parallèle de mon travail. Et j’ai remarqué que lancer le business, mettre en place le site internet, choisir le branding, etc. Ça a été la partie qui m’a le plus excitée. J’ai vraiment déjà pris goût à lancer un business.
J’ai laissé tomber ce premier projet parce que j’avais mon job à côté, mes enfants, etc. Et puis à l’arrivée de mon troisième enfant, les questionnements sont revenus. Je me demandais comment je pouvais faire pour avoir un quotidien qui ait plus de sens pour moi.
Là encore, le coaching m’a aidé à trouver ma voie. Et j’ai pris le courage de me lancer et j’ai tout appris sur le tas. La communication, comment appréhender les réseaux sociaux ou même comment créer des posts, j’ai tout appris au fur et à mesure, je me suis également beaucoup formée pour arriver là où j’en suis aujourd’hui.
C’est une période qui fait assez peur. On a peur de sortir de notre sécurité et forcément ça fait aussi peur à nos proches parce qu’ils nous aiment et n’ont pas envie qu’on se plante en prenant la mauvaise direction. C’est une période très déstabilisante. Mais je n’ai jamais regretté d’aller dans cette direction et si c’était à refaire, je referais tout pareil.
Comment tu as fait justement pour oser prendre ce chemin-là malgré les peurs ? Sur quoi tu t’es appuyé ?
Dans les peurs que j’avais, il y avait par exemple la peur financière. Je suis donc allé clarifier des choses, car quand je suis partie, je ne suis pas partie sans rien. J’ai aussi fait une période où j’étais au chômage de qui m’a soutenu dans mon projet. Au début, je ne m’imaginais même pas aller au chômage, je n’imaginais pas que c’était une option.
Et souvent, c’est ce qu’il se passe quand on a peur, on n’imagine pas. Alors qu’en se demandant : “Comment je peux gérer ? Quelles sont les solutions qui sont à ma disposition aujourd’hui ?” On peut débloquer certaines choses.
Aussi, je me suis dit que je ne voulais pas arriver à la fin de ma vie et regretter de ne pas avoir essayé. C’est ça qui était le plus grand moteur. Au-delà de toutes ces peurs que j’avais sur pleins de choses, la peur de passer à côté de quelque chose a été plus forte.
Et c’est ce qui me faisait me dire “Ok, j’essaye et je verrais bien ce que ça donne. Au pire, que peut-il m’arriver ? Je reviens là où j’étais avant, ce n’est pas une catastrophe, je ne vais pas finir sous les ponts.” Ça a calmé tous les scénarios catastrophes que j’avais en tête.
Et aujourd’hui, tu as fait beaucoup de chemin et finalement, tu es ta propre marque, est-ce qu’on peut dire ça comme ça ?
Oui, je pense que j’ai pris conscience de ça l’année dernière. Avec les retours venus de l’extérieur, on me disait qu’on pensait à moi quand je n’étais pas là, que certaines choses que je faisais étaient très reconnaissables sans même voir mon nom, etc. C’est assez fou.
Et, effectivement, c’est aussi quelque chose sur lequel je fonde mon marketing et mon business. Quand on est dans le domaine du coaching, on est vraiment en proximité avec nos clients, en plus, on a envie que les clients qui viennent soient les bons clients pour nous et d’être la bonne personne pour eux. Et cela nous demande d’oser se montrer, d’oser enlever les filtres et les masques qu’on a tendance à mettre pour paraître parfaite ou professionnelle et d’être naturel et nous-mêmes.
Comment on pourrait aider aujourd’hui les femmes qui nous écoutent, qui ont envie d’entreprendre, mais qui n’osent pas se montrer ? Est-ce que tu aurais des astuces ou points importants à leur partager aujourd’hui ?
Personne n’est parfait et personne ne peut atteindre la personne perfection, en tout cas moi, je ne connais personne. Et justement cette imperfection fait que les autres se reconnaissent en nous.
Il y a le regard des autres qui est un gros point aussi. Se détacher du regard des autres, c’est facile à dire. Il va forcément y avoir des retours, des jugements, mais ce sont les filtres qui appartiennent aux autres, ça ne veut jamais rien dire à propos de nous. Nous, on suit notre rêve, une ambition, si c’est à l’intérieur de toi, c’est juste.
Les gens vont venir, regarder et critiquer, et tout ça on peut y survivre. Je ne dis pas que le chemin est simple et je ne dis pas que les gens vont tout de suite être à 100 % être derrière vous. On peut survivre à ça quand on revient à soi. Quand on revient à pourquoi on le fait, à sa vision et a ce qui nous donne envie d’aller jusqu’au bout.
Vous êtes beaucoup plus résilientes que ce que vous imaginez. Avec tout ce que vous avez déjà vécu dans votre vie, vous êtes encore debout, ça veut dire qu’on peut survivre à tout dans notre vie. Ça peut même parfois être un moteur.
Je t’ai entendu dire plusieurs fois : “Je me suis planté, je me suis relevé, je me suis re-planter, je me suis re-relevé.”. Ça m’intéresse de savoir à la fois, c’était quoi ces moments cruciaux et comment tu as fait pour te relever justement et ne pas baisser les bras ?
Je pense que déjà, il y a quelque chose qui est très important pour moi, c’est une citation qui me porte : “soit je gagne, soit j’apprends” de Nelson Mandela. Quelque soit l’expérience qu’on est en train de vivre, on ne perd jamais.
Oui, ça va nous arriver de nous tromper dans notre façon de faire, de gérer notre business, de nous comporter. Il va arriver des moments, où on va dire là, je n’ai pas fait la bonne chose, je me suis plantée. Admettre qu’on s’est planté, c’est déjà un grand pas. Et c’est toujours intéressant de se pardonner nos erreurs, ça arrive, à ce moment-là, on a fait du mieux qu’on pouvait.
J’ai vraiment aussi ce mindset de tester les choses. La première fois que j’ai lancé l’atelier IKIGAÏ, il coûtait 90 € pour 12 heures de coaching et les personnes venaient dans une salle, avaient des cahiers et des snacks. Je perdais de l’argent. Et en même temps, mon idée derrière ça, c’était d’apprendre ce qui fonctionnait, ce qu’il fallait modifier, etc. Et ça m’a permis d’ajuster.
C’est cette méthodologie-là qui me drive dans mon business, apprendre continuellement et me dire qu’on a toujours la possibilité d’améliorer les choses. De rendre l’expérience de plus en plus belle, de plus en plus mémorable, et de plus en plus impactante pour nos clients.Et c’est comme ça que je me lance dans les actions. J’essaye, si ça marche, c’est cool, si ça ne marche pas, c’est ok, on essaye autre chose.
Il peut y avoir parfois un sentiment de déception, mais en faisant du Test and Learn, ça m’apprend à me détacher émotionnellement de mes résultats et de mes actions. Parce que finalement, ce n’est pas ça qui veut dire quoi que ce soit à propos de qui on est profondément et ça n’enlève rien à la valeur de ce qu’on amène, à l’énergie qu’on va transmettre, etc.
Et il faut aussi trouver l’équilibre, parce que parfois, un client ne sera pas content et une des premières choses qu’on va faire, c’est s’autoflageller. Et se dire qu’on peut modifier des choses pour s’améliorer, alors que finalement, on va se focaliser sur l’expérience d’une seule personne pour remettre en question toutes les fondations. Ce n’est pas l’idée non plus. Il faut faire la part des choses et puis aller actionner là où on pense que c’est juste d’actionner.
D’où l’intérêt d’avoir des fondations solides. Ce que ça m’évoque, c’est aussi quand tu as des retours clients ou des expériences où tu sens que ça coince un peu, c’est aussi d’aller regarder si ça nous appartient ou pas. Et est-ce que finalement, on était fait pour travailler ensemble parce que je suis convaincu qu’on ne peut pas travailler avec tout le monde ou être la bonne personne pour tout le monde.
Oui, c’est vrai. Et ces personnes-là viennent nous amener à un niveau de conscience supplémentaire pour se demander avec qui on a envie de travailler, avec qui on n’a pas envie de travailler. Et qu’est-ce qu’il y a dans ma communication qui a continué d’attirer ce type de personne avec qui je n’ai pas envie de travailler.
Donc c’est plein de choses comme ça qu’on va pouvoir apprendre au fur et à mesure sur notre communication, sur notre façon d’attirer cette personne, dans notre magnétisme, pour aller de plus en plus vers quelque chose qui est le plus vrai pour nous. Et qui fait en sorte qu’on évite de plus en plus les erreurs de casting.
Je pense que ce qu’on ne réalise pas suffisamment sur les réseaux sociaux, c’est qu’un post, ce n’est pas juste un post. Derrière, il y a eu des fondations, il y a eu des réflexions, il y a eu tout un truc sur lequel on avait beaucoup de clarté comme notre message, notre vision, nos valeurs, nos clients idéaux, etc.
Et après, tu as le joli post que tu vas faire sur Instagram et qui peut soit tomber à plat parce qu’il est totalement vide parce que derrière, il n’y a pas le travail de fond. Soit quelque chose de plus profond qui va peut-être avoir moins de like ou qui peut avoir moins d’engagement, mais qui va toucher les bonnes personnes pour toi.
Il y a aussi cette course parfois sur les réseaux sociaux aux abonnés, à la viralité, etc. Trouver sa reconnaissance à travers les réseaux, c’est aussi tomber dans l’ego.
Donc c’est important d’aller affiner ça et se rappeler que justement, on ne veut pas que ça plaise à tout le monde, mais que ça touche que les bonnes personnes pour nous.
Justement, par curiosité, comment est ton rapport à ton image sur les réseaux sociaux, est-ce que ça a toujours été naturel ou c’est quelque chose que tu as eu besoin de travailler ?
Ça n’as pas du tout toujours été naturel. Mes premières vidéos pour des stories sur les réseaux sociaux, je les faisais avec l’application téléprompteur. Et j’avais eu des retours qui me disaient que ça ne me ressemblait pas. Je parlais comme un robot, je n’étais pas du tout naturelle, ça n’avait aucun intérêt.
Après, j’ai lâché le prompteur et j’y suis allé sans filet. Et puis il y a eu plein d’ajustements, par exemple la lumière, le cadre, là où je fais mes photos et vidéos, etc. Il y a toujours un truc qui reste compliqué, c’est quand mon mari écoute mes story et que je m’entends. Donc me réécouter c’est un peu compliqué quand quelqu’un d’autre m’écoute.
Autrement, j’ai vraiment fait l’exercice d’apprivoiser mon image et ma voix en réécoutant mes vidéos, en réécoutant des vocaux et en essayant de prendre du recul. Et voir si je suis claire, mes tics de langages, si mon discours est structuré, etc. Ça m’a permis de prendre confiance et améliorer ma façon de communiquer au fur et à mesure.
C’est de l’entraînement pour apprivoiser son image au fur et à mesure et faire en sorte que ça deviennent une banalité, quelque chose de facile et naturel. Je vous garantis qu’avec de l’entraînement tout peux devenir naturel.
Effectivement, je crois que ce qui personnellement m’a le plus aidé, c’est d’accepter ma posture de débutante. Donc Test and Learn et laisse-toi le potentiel d’évoluer.
Est-ce qu’il y a des dernières choses que tu aurais envie d’ajouter pour insuffler cette dose de courage aux femmes pour oser être elle-même dans leur entreprise ?
L’autre jour, on m’a dit : on ne peut pas être l’entrepreneur de l’année et la maman de l’année et la femme de l’année et la copine de l’année, etc.
Et j’ai trouvé ça très intéressant. Parce qu’effectivement, dans la société et sur les réseaux sociaux, on véhicule beaucoup l’image de la femme ambitieuse, qui réussit dans tous les domaines, qui a une vie parfaite et des accomplissements dans tous les sens. Et la réalité, c’est qu’on ne peut pas tout faire, on n’est pas des robots et j’ai envie de vous inviter à peut-être faire descendre la pression à vouloir être au top du top partout.
Peut-être que cette année votre focus sera plus dirigé vers le développement de votre business, et peut-être que l’année prochaine, ce sera plus de revenir la maman avec une maison bien rangée. On va travailler ces différents rôles au long de notre vie, pas à 100 % en même temps.
Essayons d’être sympa avec nous même, de se donner de l’amour et de se dire qu’on est en chemin sur toutes ces différentes dimensions et que là où on est aujourd’hui c’est parfait. C’est aussi ça d’être humaine finalement avec nos propres limites qu’à un moment, il est important d’accepter. Puis quand on a accepté ça, ça nous permet d’aller plus vite dans certains domaines.
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Dans l’épisode du jour, on va parler des émotions, cette chose que tu essayes d’éviter au maximum et surtout que tu aimerais apprendre à gérer.
La chose que j’entends le plus dans mes consultations, c’est : “Je veux gérer mes émotions. Je ne veux plus les ressentir et je voudrais me sentir sereine tout le temps.”
Malheureusement, tout comme on ne peut pas se prémunir des petits virus qui traînent malgré la prévention, les vitamines, etc. C’est exactement la même chose pour les émotions. Tu peux prendre soin de ta santé mentale, tu peux faire tout ce qu’il faut pour prendre soin de toi, mais à un moment donné, il va falloir accepter que les émotions font partie de la vie. Une vie sans émotions, c’est une vie sans vie, ça n’existe pas, ce n’est pas possible.
J’aime beaucoup cette métaphore de François Lemay qui dit de regarder un électrocardiogramme – qui représente les tracés du cœur - si le tracé est plat, c’est très mauvais signe, ça veut dire que vous n’êtes plus en vie. Et, comme sur un électrocardiogramme, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Et la vie, c’est ça, c’est pouvoir avoir la résilience nécessaire, non pas pour ne plus ressentir ses émotions, mais pouvoir continuer d’avancer avec, en étant capable de comprendre à quoi elles servent et comment en tirer parti.
Sauf que, la plupart du temps, ce n’est pas ce que vous faites. Il y a des erreurs que vous commettez avec vos émotions qui vous empêchent de développer votre résilience. Pour rappel, la résilience, ce n’est pas en avoir plus rien à faire et ne plus souffrir quand on vit quelque chose de difficile. C’est avoir la confiance qu’on peut traverser ce moment difficile et qu’on va continuer à arriver d’avancer malgré ça.
Et il y a des moments où nos émotions sont plus ou moins intenses et douloureuses. Mais chaque émotion qui est là à une fonction.
Mais, selon votre vécu, votre enfance, ce qu’on vous a transmis, si on vous a appris à inhiber vos émotions par exemple. En tant qu’adulte, vous avez tendance à les minimiser, à ne pas vouloir les ressentir et donc vous n’entendez pas et ne comprenez pas le message de vos émotions et vous passez à côté de quelque chose d’essentiel.
Mais, je vous rassure, ce n’est pas une fatalité, la régulation émotionnelle, c’est quelque chose qu’on peut travailler tout au long de sa vie, tout comme la résilience.
Dans cet épisode, je vous partage les 6 erreurs que vous commettez quand vous cherchez à gérer vos émotions.
1. Vous cherchez à contrôler ou supprimer vos émotions
Une des premières et pas des moindres, c’est que vous voulez contrôler ou supprimer vos émotions. En voulant faire ça, c’est comme si vous souhaitiez vous priver de messages essentiels de votre corps, de la vie, de votre cœur, de votre âme.
Et quand vous essayez de contrôler ou supprimer vos émotions, ce qu’il se passe, c’est l’effet cocotte-minute. Vous essayez de contenir vos émotions sauf qu’à un moment donné, elles vous explosent à la figure, à celle de vos proches, de votre entourage, etc.
Plus vous contrôlez une émotion, plus elle va prendre de place. Vous allez commencer à vous poser des questions, vous allez inconsciemment ne pas réussir à la digérer. Elle va rester là et elle va durer plus longtemps.
Alors que si vous étiez en capacité de l’accueillir, de la nommer, de lui donner ce dont elle a besoin. Ça s’apaiserait beaucoup plus vite, ça prendrait moins de place ou moins d’intensité.
2. Être dans la réaction et non pas dans la réponse
La deuxième erreur qu’on peut faire, c’est d’être dans la réaction et non pas dans la réponse.
Bien souvent, quand on a une émotion, notamment quand elle est intense, on va se laisser contrôler par notre émotion, c’est elle qui va nous mener à la baguette. Parce qu’on ne prend pas le temps de l’écouter : Qu’est-elle en train de nous raconter ? Quel besoin elle est en train de nommer ? Quelles valeurs ne sont pas respectées ?
Et comme on décide de ne pas écouter notre émotion, on va être dans la réaction. Par exemple, vous êtes en colère et vous insultez l’automobiliste qui vient de vous faire une queue de poisson. Parce que la colère, elle aussi, elle a une fonction, c’est de rétablir des limites.
Donc finalement ce qui est intéressant, c’est de pouvoir accueillir l’émotion, la nommer et la vivre pleinement sans la contrôler. Ça veut dire qu’on ne fait rien, juste, on l’observe et on la laisse vivre sa vie. On sait qu’on ne prend pas de bonnes décisions sous l’émotion, on attend que l’émotion soit passée et après, on va pouvoir répondre à notre émotion.
Pour la colère par exemple, vous pouvez vous dire : Ok, je suis en colère, mes limites ont été dépassées, je vais d’abord aller me calmer. Mettez en place une stratégie pour faire redescendre la colère : écouter de la musique, sortir vous promener, discuter avec une amie, danser, etc.
Après, utilisez cette colère pour pouvoir dire à la personne qui vient de dépasser vos limites : “Écoute, je comprends pourquoi tu as fait ce que tu as fait, mais je ne suis pas d’accord. Et je ne veux pas que ça se reproduise.” Vous allez pouvoir l’exprimer d’une manière beaucoup plus posée, mais tout aussi ferme.
Apprenez à vous laisser traverser par l’émotion, ce n’est pas une mauvaise chose. Ce qui va changer la donne, c’est comment vous allez répondre à votre émotion.
Et c’est pareil pour toutes les émotions, même si elles n’ont pas les mêmes fonctions, que ce soit la peur, la joie, la surprise, le dégoût, la honte, la culpabilité, etc. Vous pouvez prendre le temps de comprendre l’histoire qu’elle vous raconte et d’y répondre plus tard.
3. Croire que la colère est une mauvaise émotion
La troisième erreur que j’observe, c’est de croire que la colère est une mauvaise émotion, la colère, c’est très sain. Le problème, ce n’est pas l’émotion de la colère, c’est ce qu’on en fait et comment on l’exprime.
Et je crois que dans notre société, encore aujourd’hui, malgré tous nos efforts, on porte les stigmates de toutes les années qui nous précèdent. On porte l’empreinte de l’idée que les petites filles doivent être dans la négociation, la douceur, la bienveillance et les petits garçons dans la ténacité, le combat et l’adversité.
En tant que femme, on a donc intégré le fait de devoir faire passer nos messages avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Alors qu’en fait pour être ferme, on a besoin d’écouter notre colère et on a besoin de la laisser s’exprimer. Ça ne veut pas dire qu’on doit se mettre à crier sur tout le monde. Ça veut juste dire ne plus inhiber notre colère, être à l’écoute de ce qu’on doit poser comme limite, et pouvoir sentir cette énergie qui nous permet de le faire.
La colère, c’est sain, tout dépend de comment vous allez l’exprimer. Donc, écoutez là.
4. Refouler ses émotions
Parce que plus tu vas les refouler, plus elles vont te revenir en pleine face et pas de la manière la plus agréable, ni au moment le plus opportun.
Typiquement avec les angoisses, plus on va essayer de limiter la place que va prendre son anxiété, plus on risque de l’expérimenter. Par exemple, quand on va aller se coucher parce qu’à ce moment, le cerveau sera sur off et il aura toute la liberté d’aller rêvasser, faire des liens de connexion, etc. Et c’est là que l’angoisse va revenir parce qu’elle aura la place pour s’exprimer, c’est comme un boomerang, tout ce que tu refoules revient, d’où l’importance d’aller écouter.
5. Vos émotions sont un guide précieux pour comprendre vos besoins
Le cinquième point est davantage un message qu’une erreur : vos émotions sont un guide précieux pour comprendre vos besoins. Plus vous les écoutez, plus vous êtes connecté à votre moi profond. Ici, l’erreur ou la difficulté que vous pourriez rencontrer, c’est qu’en étant déconnectés de vos émotions, vous êtes déconnectés de qui vous êtes, de votre identité.
Parce que les émotions, c’est votre boussole, sauf que si vous avez appris à les inhiber, vous n’allez même pas vous rendre compte que la sensibilité fait partie de vous.
Souvent, en accompagnement, je rencontre des personnes complètement déconnectées, qui me disent qu’elles ont tellement fait plaisir aux autres, se sont sur-adaptées en oubliant de s’écouter, qu’elles ne savent plus qui elles sont, ce qu’elles veulent ou ce qu’elles ressentent. Et, elles ont l’impression de vivre une vie qui n’est pas la leur. Parce que ce ne sont pas elles qui l’ont construite, elles ont juste avancé en faisant les choses à travers le regard des autres et à travers les injonctions qu’on leur a transmises.
Donc, retenez ceci, plus vous êtes connecté à vos émotions, plus vous leur faites de la place et plus vous êtes connecté à votre véritable moi profond, à votre essence, à votre identité.
Prenez les enfants, on est beaucoup plus tolérants avec eux. Ils expriment naturellement leurs émotions, ils ne se retiennent pas, ils sont dans l’entièreté du moment présent. Et ce qui se passe en tant qu’adulte, c’est qu’elles se re-manifestent de la même manière, mais on nous a tellement dit : “Tu n’as pas le droit de faire ça. Ton émotion n’est pas légitime. Ce n’est pas grave, ça ne fait pas si mal. Arrête de faire ton bébé, arrête de pleurer.”.
Qu’on a appris à se taire et à taire nos émotions, mais ça ne veut pas dire qu’elles ne sont plus là. Ça veut juste dire qu’elles sont dans une couche plus inconsciente et ont une répercussion dans votre quotidien sans même que vous en aperceviez.
Et encore une fois, ce qui compte, c’est la réponse à vos émotions. Que vous soyez dans l’empathie de ce que vous ressentez. C’est tout le travail qu’on fait en grandissant et qu’on continue de faire à l’âge adulte, sauf que si vous inhibez vos émotions, vous n’avez pas appris à faire ça, et elles sortent n’importe comment.
Et tout ce travail de régulation de ses émotions, va permettre d’aller trouver les mots et le bon comportement pour pouvoir transmettre nos émotions et en prendre soin. Et également donner le mode d’emploi aux personnes qui nous entourent pour qu’elles aussi puissent nous aider parfois à traverser des périodes difficiles. Quand tu commences à verbaliser tes émotions, tu révèles une partie de toi, ça peut faire peur, je le comprends, mais ça te permet aussi de rentrer en contact avec les autres et de nouer un lien beaucoup plus authentique.
6. Vous avez l’impression d’être trop sensible
Le dernier point que j’avais envie d’aborder avec vous et qui est essentiel ; c’est que vous avez l’impression d’être trop sensible. Vous associez vos émotions à la sensibilité, or la sensibilité n’est pas forcément un problème.
Ce qui peut vous mettre en difficulté, c’est effectivement qu’il puisse y avoir comme une défaillance dans la régulation des émotions que vous avez.
Il faut voir la sensibilité comme une passoire, selon le modèle de la passoire les trous seront plus ou moins gros. Vous imaginez que si votre passoire a des trous très serrés comme un tamis, pour égoutter vos pâtes ça prendra beaucoup plus de temps. Et au contraire, parfois les trous de la passoire sont énormes et laissent carrément passer les pattes. La sensibilité, c’est ça. C’est comme si toutes les vannes étaient tout le temps ouvertes. Toutes les informations de l’extérieur et de votre monde intérieur prennent plus d’importance.
Donc forcément, une personne qui a plutôt un système de régulation qui ressemble à un tamis va être moins gênée par ces sensations puisqu’elle va moins les ressentir. Par contre, si les trous sont aussi larges qu’une passoire qui laisse passer les pâtes, ça vous demande peut-être plus de stratégies de régulation émotionnelle.
La sensibilité peut devenir une force quand on a les bons outils et quand on en prend soin. Ça peut devenir un merveilleux cadeau. Alors, non, vous n’êtes pas trop sensible, non, vous n’êtes pas trop émotive.
Si vous avez tendance à vous comparer, n’oubliez pas que les normes ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Si vous voyez quelqu’un et que vous vous dites que cette personne gère super bien ses émotions, rappelez-vous qu’elle a peut-être juste appris à les inhiber ou tout simplement, elle a appris à les cacher et porte un masque social.
Prenez donc du recul et prenez soin d’aller traverser ces phases essentielles de la vie. On vit d’une manière beaucoup plus apaisée et connectée quand on a réussi à acquérir ces stratégies de régulation émotionnelle et de résilience.
Si ce concept vous intéresse, il y a bientôt le prochain Cercle des Louves qui ouvre pour apprendre à écouter ce qui se passe à l’intérieur de vous, à faire une force de votre vulnérabilité pour pouvoir prendre votre place telle que vous êtes, sans avoir peur du regard des autres. Si ça vous intéresse, voici le lien d’inscription : https://www.bettyjereczek.fr/liste-dattente-cercle-des-louves
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Ça veut dire quoi sortir de sa zone de confort ? On en entend beaucoup parler, mais concrètement cette notion est peut-être floue pour toi.
Dans cet épisode, je te partage mes réflexions par rapport à cette fameuse zone de confort et te donne des conseils pour en sortir plus facilement.
1. La zone de confort, qu’est-ce que c’est ?
J’étais en train de me balader dans mon quartier entre différentes tâches pour mon entreprise et je me suis aperçu qu’en fait, notre zone de confort, c’est le chemin qu’on prend par habitude.
Par exemple, probablement quand tu fais une balade, tu empruntes souvent le même chemin, et finalement l’effort à fournir serait de te dire “Et si je prenais un chemin différent aujourd’hui” ou “Et si je poussais ma marche d’une ou deux minutes”.
Et ce sont ces minutes supplémentaires qui vont faire qu’à la fin du mois, tu vas savoir marcher 30 minutes de plus. Tu auras élargi ta zone de confort, ta zone de connu.
Et en plus, au passage, tu auras découvert de nouvelles rues, de nouveaux quartiers, de nouveaux paysages, de nouvelles couleurs et de nouvelles ambiances.
C’est ça élargir sa zone de connu. Et pourquoi c’est utile ? Parce que nous prenons nos décisions en fonction de ce que nous connaissons.
2. La méthode des petits pas
Pour élargir sa zone de confort, pas besoin de grands changements. L’idée, c’est de chaque jour faire une petite action qui change de tes habitudes. Ça peut être des petites choses par exemple :
Prendre un thé au lieu du café,
Segmenter tes tâches de travail plutôt que de passer des longues périodes qui ne sont pas productives,
Prendre un chemin différent pour rentrer du travail, etc.
Ça te paraît sûrement anodin dit comme ça et tu te demandes pourquoi est-ce que tout le monde en fait tout un plat. En fait, la raison est simple, c’est que ça nourrit ton esprit de croissance.
Toutes les personnes que tu vois qui réussissent autour de toi, que ce soit dans le domaine dans l’entrepreneuriat, dans leur carrière, dans leurs relations amoureuses, dans leurs passions ou leurs hobbies. À un moment donné, elles se sont dites qu’elles allaient essayer quelque chose de nouveau ou passer au niveau de difficulté au-dessus.
Sortir de ta zone de connu nourrit ton développement, ta croissance et ton cheminement.
L’idée n’est pas de choisir un niveau de difficulté qui est tellement grand que tu n’y arriverais pas, parce que cela serait frustrant et décourageant. Et en même temps, l’idée n’est pas non plus de te reposer sur tes lauriers et de rester sur tes acquis.
Je te conseille donc d’appliquer la méthode des petits pas que j’enseigne dans à peu près tous mes accompagnements et cercles. Ça consiste à décomposer tes actions, mais de les décomposer de manière que tu puisses avancer et élargir ta zone de compétences.
3. Les solutions pour sortir de sa zone de confort
Maintenant que tu as la théorie, tu te demandes surement quoi en faire.
Ce que je t’invite à faire c’est de changer d’état d’esprit.
Dans ta journée, choisi une ou deux actions qui vont muscler ton cerveau à élargir ta zone de connu. Comme je te l’ai dit, choisi des petites choses qui te paraissent anodines pour entraîner ta capacité à faire les choses différemment.
Une fois que cette étape est faite, je t’invite à regarder de plus près les sphères de ta vie dans lesquelles tu as envie de progresser.
Par exemple, tu as peut-être envie de rencontrer l’amour.
Sauf qu’aujourd’hui, tu attends que le prince charmant ou la princesse sonne à ta porte et débarque. Parce que tu es introverti, replié sur toi et que c’est trop douloureux d’enlever ta carapace pour t’ouvrir aux autres et à l’amour.
Quelles sont les prochaines petites actions que tu vas pouvoir poser ? Des actions différentes, des marches qui te permettront d’élargir petit à petit ta zone de confort.
Tu peux par exemple commencer par des choses qui vont te repositionner dans une capacité d’ouverture, de curiosité et y aller étape par étape.
Pour aller plus loin, je t’invite à télécharger ma méditation gratuite en cliquant ici.
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